De la baignade un peu partout.
Nous commençons la journée à Grand Galet. Il s’agît d’une succession de magnifiques petites chutes d’eau dans une rivière que l’on peut remonter à pied. Attention, la progression n’est pas facile : il faut sauter de rocher en rocher, grimper, tremper les pieds pour pouvoir progresser. Si vous avez trop la flemme, vous pouvez rester sur la route pour admirer la plus grosse cascade d’un point de vue en hauteur.
Nous remontons la rivière pour arriver à la grande cascade.
Mais on se les pèle ! Il fait frais, et l’eau doit être autour des 15°C. Le soleil est dur à avoir : le lieu est très encaissé, il faut être présent à la bonne heure pour éviter d’avoir la lumière naturelle obstruée par les reliefs.
Mag prend son courage à deux mains pour venir faire une photo avec moi, mais elle ne se baignera pas.
Je profite de mon hypothermie pour prendre quelques photos proche de la cascade.
Nous observons un fou furieux qui descend la cascade en rappel.
Nous repartons de Grand Galet. La route est intéressante: il y a à un moment 3-4 virages très serrés et avec une pente impressionnante, on serre un peu les fesses.
Nous arrivons à Manapany-les-Bains pour nous baigner dans la piscine naturelle.
Là, il y a beaucoup de monde : c’est jour férié. Je vous laisse imaginer les autres jours.
On se baigne, et surtout, on se rend sur le devant de la digue. Les vagues viennent s’engouffrer dans un trou au milieu. On nage contre le courant, on essaie de résister aux vagues, on se fait emporter comme des pantins désarticulés.
C’est clairement un jeu de débile : à cet endroit se trouvent des rochers au fond de l’eau contre lesquels on risque très fortement de se cogner. D’ailleurs, on se cogne. Je me refais un orteil, qui passera ensuite par toutes les couleurs de l’arc en ciel les jours suivants.
Nous passons rapidement à Grande Anse. La plage est magnifique.
Malheureusement, impossible de se baigner, sauf si on veut se faire croquer par un requin. Il existe ici aussi une piscine naturelle, mais nous nous sommes déjà bien baignés, nous n’éprouvons pas l’envie d’y faire un tour :
Jour férié oblige, tous les réunionnais sont de sortie. Ils ont un sens du barbecue qui force l’admiration : les aires de pique-nique sont bien aménagées, et les gens sont bien équipés. Un vrai festival de grillades.
Nous quittons le bord de mer pour nous enfoncer dans les terres, au Tampon. Nous y allons assez tôt car demain nous attend une dure journée avec un réveil à 3H du matin : le Piton de la Fournaise. Nous y allons même beaucoup plus tôt que prévu, étant donné qu’on ne trouve aucun magasin ouvert sur le chemin pour faire des provisions : hors du temps, on oublie qu’on est férié.
Et c’est le moment où je vous parle de notre chambre d’hôte pour les deux prochaines nuits : le Ti Kaz Hoareau. C’est fantastique. Je n’en parlerai pas trop, car les propriétaires aiment réserver des surprises afin de maximiser le plaisir de la découverte, que ce soit dans les lieux, les repas ou l’accueil. Un seul conseil : si vous allez chez eux, prenez les repas le soir. Cela n’a d’intérêt que si on vit la rencontre au complet et que l’on passe le repas avec ces gens adorables.
La chambre est magnifique :
Mais surtout, nous disposons d’un SPA privatif, avec Jacuzzi et Sauna !
Rien de mieux pour nous préparer à la longue journée de demain.