Jour 3 : tour de l’île et tunnels de lave

Nous partons de Grand Îlet tôt le matin. Il fait beau ! Et il fera beau toute la journée, malgré quelques nuages, ce qui est apparemment exceptionnel : ce côté de l’île a tendance à accrocher toutes les intempéries.

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Le plan est de se rendre au point de rendez-vous pour la visite des tunnels de lave de la coulée de 2004 à 13H30. D’ici là, on a une demi-journée pour faire la route et nous arrêter pour voir des choses sur le chemin.

Nous repassons tout d’abord devant le voile de la mariée, que nous contemplons à nouveau. Maintenant que l’on sait qu’il s’agît du voile de la mariée tant renommé, nous pouvons admirer le voile de la marié en nous rendant bien compte qu’il s’agit du voile de la mariée, quand même.

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Passage à la ville de Salazie : jolie mairie.

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On s’arrête d’abord au bassin Mangue, qui est sur le chemin. Bon. C’est pas moche mais pas fou non plus. Une rivière quoi. On continue notre chemin.

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On passe par hasard devant Notre Dame Des Laves, l’église de Piton Sainte Rose, qui a une histoire bien particulière : Une éruption a ravagé le village, mais la lave a « contourné » l’église.

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L’explication de ce phénomène est simple : au contact des murs froids de l’église, la lave a soudainement baissé de température et s’est solidifiée. Les fous de dieu, quant-à-eux, préfèrent expliquer ceci par une intervention divine. D’autant plus que la lave est rentrée dans l’église et a emprunté l’allée centrale pour s’arrêter juste devant le crucifix de Jésus. Rien de mieux pour exciter les croyants, qui ont fait fit de l’autel de pierre aux pieds de Jésus qui a joué le rôle de barrage.

Nous passons à l’Anse des Cascades. Un lieu magnifique en bord de mer qui mêle végétation dense à belles cascades.

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On continue en se baladant un peu au bord de mer.

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Il semble qu’il y ait moyen de continuer à marcher beaucoup plus loin, mais il est temps de faire demi-tour : la randonnée dans les tunnels nous attend. On repart en passant dans une belle zone arborée.

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Nous arrivons au point de rendez-vous de la randonnée. Et là, on découvre la route des laves, qui porte bien son nom : des coulées de lave pétrifiée partout, sur plusieurs kilomètres.

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Les photos ne rendent pas honneur à l’effet que procure la vision de ces coulées : on sent la puissance du volcan, et on se sent tout petit. L’image de ces coulées figées est une de celles qui m’ont le plus marquées lors de ce voyage.

On commence la randonnée ! On a réservé auprès de Rando Volcan, qu’on recommande très fortement. Le guide s’appelle Arthur, il est associé avec deux autres personnes qui ont l’air tout autant excellentes. Nous sommes dans un groupe de seulement 6 personnes (Arthur tient à se limiter à cette capacité maximale), ce qui est grandement apprécié : nous allons croiser un groupe de 12 personnes d’une autre société pour nous rendre compte que ce n’est pas du tout le même délire. Trop de monde, trop de bruit, trop de mouvement, peu de place.

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Lors de la marche d’approche, Arthur nous explique une multitude de trucs sur la lave et la flore qui l’entoure. C’est passionnant, et à découvrir sur place, c’est pourquoi je n’en parlerai pas plus ici. Ainsi, vous ne saurez pas ce qui a causé ce trou :

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Trêve de cours de géologie, il est temps de rentrer sous terre.

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Les explications sur tout ce que l’on voit continuent. La variété des textures et formes au sein du tunnel est incroyable. Et les causes de ces phénomènes nous sont données. On écoute, captivés, comme des gamins avec des étoiles dans les yeux.

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Il faudra vous rendre à La Réunion pour savoir ce que sont ces trous. Indice : c’est la même chose que le trou vu plus haut.

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La randonnée est de niveau facile, tout le monde peut la faire, pour peu que l’on puisse se baisser en marchant. On passe par deux fois dans des chemins très étroits mais qui sont facultatifs, juste pour le plaisir :

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On doit ramper sur plusieurs mètres avec la lave abrasive qui nous écorche si on la frotte, c’est génial ! Et ces photos ne montrent pas le passage le plus bas qui nous colle totalement au sol.

Comme vous pouvez le voir, le guide prend des photos pendant la randonnée et nous les partage sur son site par la suite, c’est très cool.

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Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin, et on sort du tunnel. Arthur a tout prévu : on finit la journée autour de sa glacière dans laquelle il nous a pris des boissons rafraîchissantes.

Nous partons et dormons à Saint Joseph dans un chouette petit complexe à bungalows.

 

 

 

 

 

 

 

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