Grosse journée de marche.

Lever à 3H30 du matin pour plein de raisons : voir les étoiles, marcher au frais, profiter du beau temps avant que les nuages arrivent, admirer le lever du soleil. Je recommande vivement de faire comme nous, voir même de partir encore plus tôt.

Nos hôtes ont été très arrangeants en trouvant le moyen de nous préparer exceptionnellement un petit déjeuner à cette heure illégale. Ils sont vraiment adorables. J’en viens même à hésiter d’en parler ici de peur de donner trop d’attentes à leurs futurs clients s’ils jamais ils lisaient ces lignes. Mais le petit-déjeuner est tellement beau/bon/crapuleux que je suis obligé de le montrer.

Départ du tampon pour le pas de Bellecombe, à 1H de route environ. Quelques minutes avant l’arrivée, nous passons dans la plaine des sables. Il fait encore nuit, mais on sent le soleil arriver.

Je m’arrête pour faire quelques photos, mais pressé par le temps, je les bâcle, et elles sont toutes floues. Reste une photo prise en exposition longue par inadvertance alors que je trimbalais l’appareil. Je la trouve involontairement belle :

Nous nous dépêchons car le but est surtout de voir le volcan en lui même, et le soleil arrive. D’où mon conseil de partir 1H plus tôt, pour éviter de se presser.

Nous marchons le long du bas de Bellecombe jusqu’à l’accès à l’enclos.

Et bim, nous y voilà !

 

Soudain, un rayon de soleil se pointe et inonde l’enclos d’une lumière dorée.

Nous descendons dans l’enclos en voyant le soleil se lever peu à peu. Nous arrivons sur la piste, il est maintenant temps de suivre les marques au sol.

Nous passons rapidement à côté du cratère de Formica Leo : nous nous y arrêterons au retour.

Nous continuons à marcher au milieu de l’enclos.

Début de l’ascension. Au moins, on est prévenus.

On monte en direction du cratère Dolomieu en nous retournant de temps en temps pour admirer le paysage.

Nous arrivons à un point de vue qui donne sur la coulée de lave de l’éruption qui a eu lieu le mois précédent. On voit un vrai contraste par rapport au reste du paysage.

On voit le Piton des Neiges au loin. Dans quelques jours, il va falloir grimper ce truc.

Nous continuons notre ascension et arrivons au cratère.

C’est grand ! Nous voyons quelques émanations de je-ne-sais-quel gaz au fond.

Nous nous arrêtons pour un second petit-déjeuner.

Nous faisons quelques dernières photos du cratère avant de partir.

Nous entamons la descente alors que les nuages commencent à chatouiller le sommet.

Mais une fois cette petite perturbation passée, le soleil de plomb s’abat sur nous : il fait très très chaud.

Nous passons devant la Chapelle de Rosemont, une curiosité naturelle :

On peut dire que cette chapelle est une merveille de la nature, une ode à la créativité de la terre mère, une coïncidence spirituelle inspirante. C’est donc tout naturellement que les randonneurs vont chier à l’intérieur et laissent des tas de mouchoirs qui jonchent le sol. L’espèce humaine est pleine de surprises.

Nous nous arrêtons à Formica Leo.

Il est maintenant temps de faire la dernière ascension pour sortir de l’enclos. Beaucoup de gens déclarent cette dernière partie comme la plus difficile. Il est vrai qu’au niveau cardio c’est assez costaud, mais au final, une fois que l’on prend le rythme, je ne trouve pas ça si difficile : la remontée se fait à l’ombre des arbres, et le terrain est composé de marches régulières. Rien à voir avec la lave bordélique et les cailloux instables sur lesquels on marche dans l’enclos.

Un dernier coup d’œil à l’enclos à mesure que l’on remonte. Les nuages ont pris possession du sommet.

Nous partons en repassant par la plaine des sables, que nous découvrons de jour. Un véritable paysage martien assez impressionnant.

Mag part dans un trip : elle a amené une banderole qu’elle veut immortaliser ici.

Nous repartons pour de bon en voyant au retour de jolis paysages verts que l’on avait ratés dans la nuit.

La journée est finie ! On part se reposer au Ti Kaz Hoareau en faisant une séance intensive de SPA.