Première étape de la randonnée la plus physique du voyage. départ à 1300 mètres d’altitude, arrivée à 3000 mètres, puis retour.
Pour information, les randonneurs confirmés peuvent faire cette randonnée en une seule journée. Mais, conscients de notre niveau, nous répartissons la marche sur 2 jours, comme la plupart des autres personnes. Cette première journée consiste donc à monter jusqu’au refuge, atteignable au bout d’environ 1000m de dénivelé.
Voilà à peu près à quoi ressemble la totalité de notre première journée :
Des marches à n’en plus finir. Le début est difficile : le temps de nous chauffer, de bien régler le rythme cardiaque et de bien gérer notre souffle, les premières minutes nous font mal. Mais une fois dans le bain, on monte tranquillement à vitesse régulière.
A certains moment, je me crois dans le Seigneur des Anneaux, j’ai l’impression que les arbres vont se mettre à bouger.
Mag aussi s’y croit, mais un peu trop.
Nous arrivons à un abri (le seul) qui nous permet de faire une pause et de manger.
J’en profite pour faire quelques photos des environs qui rendent pas mal avec la brume.
Nous repartons. A ce moment, le soleil fait une fugace apparition et nous donne de l’espoir pour demain !
Attention, voici ci-dessous le seul semblant de vue que nous apercevrons (durant quelques secondes) jusqu’au refuge : tout le reste du temps, nous serons entourés par le brouillard.
Nous arrivons au refuge !
Le temps semble s’améliorer, mais pour l’instant c’est pas la joie. Normalement, sur cette photo, on devrait voir le piton, au fond.
Raté, mais on y croit. Nous décidons de noyer notre inquiétude dans l’alcool. Nous sympathisons avec d’autres randonneurs, et particulièrement deux couples avec qui nous partageons un apéro improvisé. Coïncidence cosmique, certains ont amené le vin et le fromage pendant que d’autres ont amené le saucisson.
Moment de bonheur. Et quand on relève la tête de nos verres, on le voit soudainement émerger des nuages :
IL EST LA !!!
Bordel, faut pas mal marcher encore.
Le temps se découvre de plus en plus au refuge.
Nous repartons un peu sur nos pas pour aller voir la crête qui se trouve 100 mètres avant l’arrivée au refuge. Et là s’offre à nous une vue qui était obstruée lors de notre montée :
Bon, c’est pas trop mal. Au moins, si jamais on chope la brume au piton, on aura au moins profité de cette vue plongeante sur le cirque de Cilaos.
On mitraille les environs.
Un arc-en-ciel apparaît, tranquille.
C’est le moment de poser de manière humble.
Les nuages nous laissent parfois apercevoir Cilaos en contrebas.
Nous restons assister au coucher du soleil.
A peine le soleil est couché qu’on se les pèle violemment. On retourne vite au refuge pour aller nous réchauffer et recommencer à manger.
Pas de douche, l’eau courante se matérialise par un filet d’eau. Nous nous couchons à 20H : réveil à 02h15 demain !