Si vous entrez à Mafate par cet endroit, l’option 4×4 est obligatoire : non seulement car c’est une excellente expérience à vivre (montez sur le plateau à l’arrière, comme des explorateurs bobos), mais aussi car le même trajet à pieds dure plus de deux heures et est chiant à mourir.
Je préfère juste prévenir des points négatifs : en dehors des sensations originales que le trajet procure, les gens qui s’occupent de ces trajets ne sont pas aussi chaleureux que le reste des réunionnais. Les conducteurs sont totalement à l’arrache, il est compliqué de les avoir au téléphone et de les comprendre. Et le parking est « surveillé » par des mecs super sympas qui nous préviennent qu’on peut laisser notre voiture chez eux pour 10 balles afin d’éviter qu’elles soient vandalisées. Ça donne un arrière goût de mafia paysanne.
Bref, nous partons des Deux Bras en direction de Cayenne, en suivant la rivière des galets. Au moment ou nous devons entamer la montée et donc quitter la rivière, nous faisons une pause baignade.
Nous entamons la première montée. On est au milieu de nulle part, et on croise ce panneau, un peu surpris :
A mesure que l’on gagne en altitude, on admire le paysage.
Mag pose en faisant la maline, tant qu’il en est encore temps.
On arrive à Cayenne, un jolie petit îlet.
On apprécie au passage le soin apporté aux pancartes.
Et la vue depuis Cayenne n’est pas mal non plus.
Nous nous arrêtons manger sur une table de pique-nique. Là, un chat vient nous gratter l’amitié. Etant donné qu’il est beau et sympa, on l’accepte à notre table.
Nous partons de Cayenne et marchons jusqu’à Grand-Place. C’est joli, mais moins que Cayenne, on y passe très vite.
Commence alors la dernière partie du trajet qui nous mènera à Îlet à Bourses, notre destination pour la nuit. Une torture psychologique : alors que jusqu’ici les panneaux indiquaient des temps de marche légèrement plus longs que ce que nous avions réalisés, un panneau nous indique une seule heure de trajet, alors qu’au final nous mettrons près du double. Nous marchons en nous tapant des dénivelés scandaleux, mais heureusement, le paysage nous console.
Après une dernière grosse montée, Grand-Îlet est en vue ! Mag pose « fièrement ». Problème : il y a un ravin entre nous et le village.
On finit la marche en nous pressant un peu : le soleil se couche, il commence à faire frais.
Nous arrivons au gîte « l’Îlet à Bourse » (des fois il faut le S, des fois il ne le faut pas, je vous laisse vous débrouiller avec ça). C’est trop mignon tout plein.
Nous prenons possession de notre dortoir, que nous partagerons avec un autre couple super sympa.
En parlant de sympa, la vue l’est aussi.
Enfin, pour terminer la journée avant d’aller nous coucher, rien de mieux que le repas proposé par l’hôte, accompagné du rhum arrangé qui va bien.